Actualité de l’E.N.G.A.

Communiqué du 6 février 2018

 

Le Conseil Scientifique de l’Espace National Guerre d’Algérie s’est réuni le lundi 5 février 2018 au siège du service départemental de l’ONACVG de Paris.

Il a d’abord fait le bilan du colloque inaugural organisé à l’Hôtel de Ville de Paris le mercredi 20 décembre 2017, en présence d’un diplomate de l’ambassade d’Algérie, de plusieurs responsables d’associations du Monde Combattant et d’étudiants et lycéens intéressés par ce conflit.

Il a permis à un public nombreux et varié, représentatif de toutes les parties concernées, d’échanger sur différents aspects de la guerre d’Algérie à l’issue de plusieurs interventions de comédiens, de chercheurs et d’historiens, parmi lesquels on a pu noter la présence de Benjamin Stora.

Le Conseil constate que cet évènement correspondait parfaitement au but que s’est fixé l’association, à savoir la libre expression de toutes les mémoires de la guerre d’Algérie, sans exception.

En raison du plein succès de cette première assemblée, il a décidé d’affiner l’organisation interne de l’Espace et d’élaborer un programme de manifestations pour l’année en cours, afin de souligner les dates d’évènements qui ont eu une incidence marquante sur le déroulement du conflit, tant en France qu’en Algérie.

Jean-Louis Cerceau, Responsable relations publiques

 

Actualité de l’E.N.G.A.

Retour sur le colloque inaugural 20 12 2017

 

Le mercredi 20 décembre 2017, l’auditorium de l’Hôtel de Ville de Paris a reçu le colloque inaugural de l’Espace National Guerre d’Algérie – ENGA.

L’’ENGA, qui se veut indépendant de toute autre structure associative, a pour vocation d’être un lieu de réflexion et d’échanges rassemblant les différentes mémoires de la guerre d’Algérie.

En la circonstance, il a eu l’occasion de réunir un public d’origines très variées, combattants des deux camps, historiens, chercheurs, enseignants, comédiens, étudiants et lycéens avec, en perspective, la recherche et la transmission d’une histoire aussi objective que possible.

C’est ainsi qu’on pouvait noter la présence de Benjamin STORA, Tramor QUEMENEUR, Raphaëlle BRANCHE Historiens, Jean-Philippe OULD AOUDIA, Président de l’Association des Amis de Max Marchand et Mouloud FERAOUN, Serge BARCELLINI, Président Général du Souvenir Français et notamment celles de Messieurs Saïd MOUSSI et Ferhat BENGAHLA, représentant l’Ambassade d’Algérie à Paris, qui avaient bien voulu accepter l’invitation et participer activement aux débats qui ont suivi les exposés proposés sur différents thèmes.

D’autres réunions sont programmées pour poursuivre et compléter ces premiers travaux qui constituent une grande première dans la recherche de la vérité historique de ce conflit.

EN SAVOIR PLUS

Actualité de la guerre d’Algérie

Disparition de Gilbert Meynier, « passeur » de l’histoire algérienne

 

AFP PHOTO / Boyan Topaloff

Peu médiatisé, l’historien laisse derrière lui une impressionnante œuvre sur l’Algérie, un pays auquel il a consacré plus de quarante ans de recherches.
Malgré la fatigue, il avait tenu à être présent à Vaulx-en-Velin, en octobre, pour la journée d’hommage aux Algériens tués le 17 octobre 1961 à Paris lors d’une manifestation réprimée par la police française. L’historien Gilbert Meynier est mort, mercredi 13 décembre, à l’âge de 75 ans. Il laisse derrière lui une impressionnante œuvre sur l’histoire de l’Algérie, à laquelle il a consacré plus de quarante ans de recherches.

Né en 1942 à Lyon, père de trois enfants – Hélène, Pierre-Antoine et Jean-Luc –, marié à la militante des droits de l’homme Pierrette Meynier, il était professeur émérite d’histoire contemporaine à l’université Nancy-II depuis 2002. L’historien Benjamin Stora a été l’un des premiers à annoncer son décès sur les réseaux sociaux et à lui rendre hommage. « Un très grand historien de l’Algérie contemporaine », « un homme érudit, méticuleux », salue-t-il. « Un humaniste dont la vie se confond avec l’histoire de l’Algérie », pour son ami et universitaire algérien Tahar Khalfoune.

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